Ghardai (le Soir) - Dans une rencontre à l'hôtel Fil Djanoub à Ghardaia, avec une groupe détudiants venus de fifférentes régions du payer participer au colloque maghrébin sur la "poésie et l'étudiant", Kasdi Merbah a parlé durant trois heures de sujets divers et graves.
"C'est à la suite des événements d'avril 1980 à Tizi-Ouzou, qui m'ont coûté l'exclusion du Bureau politique du FLN et du secrétariat de la Défense nationale, que le pouvoir a déclenché une campagne de propagande, me collant l'étiquette de régionaliste, afin de m'isoler et du pouvoir et du peuple, car certains continuent de croire jusqu'à maintenant que j'ai été le meneur de ces événements", a-t-il notamment déclaré.
Répondant à l'interrogation d'un étudiant sur le bien fondé de l'information donnée par le quotidien "El-Massa", selon laquelle, "Il a attribué des biens illégalement, pendant qu'il était Chef du Gouvernement, à un de ses proches", M. Kasdi Merbah, a affirmé que "ce n'est qu'une manoeuvre politique orchestrée par le pouvoir pour me discréditer auprès de l'opinion piblique". A ce sujet, ajoute-t-il "Je n'ai jamais profité des privilèges qu'offrent mes fonctions. Je suis prêt à donner une procuration à blanc pour toutes les banques algériennes et étrangères pour rendre publics mes avoirs".
A un étudiant l'accusant d'être le permier responsable de tous les crimes politiques commis en Algérie, pendant qu'il dirigeait les services de sécurité, Merbah s'est contenté de riposter en disant qu'il y a toujours eu des services parallèles qui s'occupaient des exécutions en dehors de ses services. "Je donnerai les noms des exécuteurs de Krim Belkacem, de Khider et des autres lors de mon passage à la télévision dans l'émission "Face à la presse"".