Kamel Bouchama a écrit dans son livre De lol à Caesarea à… Cherchell : «Il s’agit de Mohamed Seghir Benlarbey (…), le premier médecin algérien de l’époque coloniale, ami de Victor Hugo, qui s’était investi corps et âme dans la défense des droits inaliénables du peuple algérien, tout en pratiquant admirablement son métier de scientifique et de philanthrope humaniste. Lors de la soutenance de sa thèse de doctorat à l’université Paris-Sorbonne, le 16 juillet 1884, il a interpelé la France coloniale qui se targuait ‘‘d’apporter la lumière dans les Etats barbaresques’’, mais qui ‘’confinait les populations indigènes loin du savoir’’.»

Jeunes, de souche rurale, les fondateurs du FLN venaient pour la plupart de l'est du pays. Tous avaient rompu dès 1945 avec l'ordre établi, et connu la clandestinité.

La sanglante répression policière des manifestations pacifiques des 17 et 18 octobre 1961 a révélé à l'opinion française quel traitement le "pays des droits de l'homme" réservait à ses étrangers algériens. Dans un article de "Afrique-Action" daté de la semaine du 1er au 6 novembre 1961, Aziz Maarouf mène l'enquête.

Les Kabyles constituaient le deuxième plus grand peuple berbère d'Algérie où, depuis 1830, flottait le drapeau français. Initialement, Kalif Mohamed El Mokrani (1815-1871) s'était loyalement mis sous l'autorité française, mais sa bienveillance s'est transformé en rancœur lorsque son offre de combattre avec 1500 hommes à leurs côtés contre les Prussiens pendant la guerre Franco-Allemande a négligemment été écartée.

Après la défaite de la légendaire Commune de Paris (mai 1871), quelques milliers d'insurgés furent envoyés, comme mesure de punition, à l'autre bout du monde. La Nouvelle-Calédonie, un archipel du Pacifique Sud, était depuis une vingtaine d'années territoire français où, tout comme en Guyane, il avait été mis en place une colonie pénitentiaire.

Première explication: UNE MÉCONNAISSANCE TOTALE DE L’IDENTITÉ RÉELLE DE LA GUERRE D’ALGÉRIE de la part des putschistes.
Deuxième explication: Un manque de lucidité, dans l’exploitation militaire des premiers succès du putsch.
Troisième explication: Une profonde DÉCONSIDÉRATION, consciente ou inconsciente des putschistes, dans leur majorité, à l’égard du peuple pied-noir. « Le peuple oublié ».
Quatrième explication: Le comportement trop courtois, « TROP CIVILISÉ » pour ne pas dire NAÏF des officiers putschistes. Ceux-ci n’ont pas voulu enregistrer qu’ils se dressaient en réalité contre l’ennemi de l’Occident : Charles De Gaulle.

La sortie des mémoires de Chadli Bendjedid, décédé ce 6 octobre, doit coïncider avec le 58e anniversaire du déclenchement de la guerre d'Algérie. C'était le 1er novembre 1954. Retour sur un moment fondateur qui demeure encore peu connu en Algérie comme en France.

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